En 2015, alors que les dégâts sur les bâtiments communaux représentaient un montant de 75 000 € par an, l’installation de 34 caméras, pour un investissement de 65 000 €, a fait chuter ce chiffre à 2 500 € en 2016, 1 000 € en 2017 et 163 € en 2018. « Je ne crois qu’en la vérité et les chiffres, indique Stéphane Roudaut. L’objectif poursuivi est la protection des personnes, des fonctionnaires, des usagers, des licenciés des clubs et des biens. » Les chiffres gouesnousiens n’ont rien d’exceptionnel en comparaison avec les autres communes. La zone de Kergaradec connaît une délinquance propre et la Ville de Gouesnou a toujours conditionné le lancement de la seconde phase au soutien financier qui pourrait lui être accordé. C’est désormais chose faite avec les subventions FIPD de l’État et l’apport de l’association des commerçants de Kergaradec. Parallèlement, une souscription est lancée auprès des entreprises.
Sur demande du maire en mars 2014, le référent sûreté du groupement de gendarmerie du Finistère a rendu son audit qui a permis d’identifier les emplacements susceptibles d’offrir une couverture optimale des entrées et sorties de ville, à savoir les zones de Kergaradec, de Mescadiou et du Carpont. Aujourd’hui, l’installation de 14 caméras est envisagée dans ces secteurs.