Avec le chantier d'insertion Ti Bat de Don Bosco

Solidarité,  Vie locale

Publié le mardi 6 décembre 2022

 

Afin de libérer de l’espace en mairie, et ainsi pouvoir organiser de nouveaux espaces de travail dans le local d’archivage, la Ville de Gouesnou a mis en œuvre des travaux à l’espace Jean-Gourmelon pour stocker les archives dans les conditions réglementaires de conservation. Les travaux sont menés dans le cadre d’un chantier d’insertion Ti Bat de Don Bosco.

 

« Une collectivité, indique Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou, travaille au quotidien pour l’intérêt général. Il arrive parfois, que des concitoyens se retrouvent temporairement dans la difficulté, suite à des drames de la vie. À Gouesnou, dans la mesure de nos moyens, nous souhaitons être présents pour contrer la souffrance et aider celles et ceux qui en ont besoin. La solidarité doit exister dans les bons comme dans les mauvais moments.

 

Partant de ce constat, nous avons souhaité remettre la solidarité au cœur d’un projet qui consiste à adapter l’espace situé à l’étage de l’espace Jean-Gourmelon pour y accueillir les archives de la mairie dans des conditions réglementaires de conservation. Pour cette raison, nous avons pris le parti de rendre chantier utile et en particulier pour les personnes éloignées de l’emploi.

 

Ainsi, nous avons fait appel au Pôle Insertion de l’association Don Bosco, représenté par Christophe Do et Arnaud Appriou, encadrants techniques au Chantier d’Insertion Ti Bat de Don Bosco. »

 

 

« Il s’agit d’un chantier de réfection de sol, précise Christophe Do, avec la pose de lames PVC, pour deux pièces et le sas d’entrée les séparant. Nous devons également repeindre les murs et plafonds, ainsi que les boiseries, portes et cadres de fenêtres. Nous serons une équipe de 4 personnes en moyenne, en rotation. Ce chantier coûtera la somme de 4 095,10€ et devrait se conclure avant les fêtes de Noël.

 

Nos participants se retrouvent en situation apprenante durant les chantiers. Nombre d’entre eux sont très éloignés de l’emploi, mais ils retrouvent un rythme et le goût au travail. Bien souvent, ils découvrent les corps de métier opérant sur ce genre d’activité. Chaque jour est un apprentissage, mais le plus important est de finaliser, réussir un chantier, afin de reprendre confiance avant de partir et voler de ses propres ailes. Les sourires et les regards témoignent de leur satisfaction à chaque fois. »

 

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