Terrassement et installation de la grue

Après la démolition des existants, terminée début septembre et le terrassement, réalisé en septembre, le gros oeuvre démarrera le 4 octobre, avec le montage de la grue. La méthode est bien rôdée : les morceaux du mât seront empilés et la flèche sera assemblée au sol avant d’être levée en un seul élément. Son transport et son assemblage ne nécessiteront aucune coupure de voirie. Avec sa flèche, d’une portée de 50 m de long, la grue surplombera le chantier à 26 m de hauteur. Une quinzaine de compagnons Bouygues Bâtiment Grand Ouest seront mobilisés pendant les 6 mois que durera le gros oeuvre. Les travaux se poursuivront avec les corps d’états secondaires à compter d’avril 2022.

Un chantier réalisé dans le respect de l’environnement avec :

• La gestion de l’usage des produits dangereux (stockage des produits dangereux sur surface étanche, pas de vidange sur site, etc.) ;
• La gestion des nuisances sonores en privilégiant l’utilisation de matériels électriques et hydrauliques insonorisés ;
• La limitation des nuisances visuelles avec signalétique appropriée de chantier, maintien et contrôle régulier du rangement et de l’état de propreté du chantier et de ses abords ;
• Le recyclage de certains matériaux issus de la démolition ;
• La mise en place de plusieurs bennes de tri sur site et le traitement des déchets.

Diagnostic biodiversité du site
Construire un bâtiment a de multiples impacts sur le vivant et les écosystèmes naturels. Conscient de cet enjeu environnemental, Bouygues Bâtiment Grand Ouest étudie et analyse les sites où l’entreprise intervient, en s’appuyant sur des experts afin de limiter l’empreinte écologique de ses réalisations.Un écologue a été mandaté afin de réaliser une étude faunistique et écologique de la zone de l’école du Château-d’Eau.
Son étude, faite à la mi-juin, a identifié huit espèces protégées : moineau domestique, chardonneret élégant, accenteur mouchet, rougegorge familier, pouillot véloce, mésange bleue, troglodyte mignon et pinson des arbres.
Afin d’éviter toute destruction d’oeufs ou de poussins, son diagnostic a conclu au décalage de la coupe des bosquets du site après le 15 juillet. Les démolitions ont par conséquent été arrêtées et achevées début septembre pour permettre la nidification de ces espèces protégées.