Alors que le contexte économique leur est défavorable, la Ville de Gouesnou est soucieuse de valoriser les produits, services et prestations des commerces locaux en activité pendant le confinement.

Économie

Publié le vendredi 24 avril 2020

 

Mikaël Cloarec gérant du Fournil de Gouesnou

Mikaël Cloarec gérant du Fournil de Gouesnou

Aujourd’hui, zoom sur Le Fournil de Gouesnou, haut lieu du sandwich.

Depuis 2008, Mikaël Cloarec incite à la gourmandise, sur la place des Fusillés. Sa boulangerie-pâtisserie, Le Fournil de Gouesnou, est incontournable dans la ville. D’ailleurs, sa baguette a été élue la meilleure du Finistère, en 2011 et 2012, et deuxième meilleure de Bretagne, en 2018. En outre, son activité s’est dédoublée à Landerneau, avec l’ouverture de la Maison Cloarec, en 2018. Mais ce n’est pas un argument suffisant pour échapper à l’impact financier de la crise sanitaire.

Depuis le début du confinement, les horaires sont restreints, avec une fermeture à 16 h au lieu de 19 h 30. « On fait 25 % de chiffre d’affaires en moins et on a perdu 40 % de nos clients habituels. Des gens que l’on voyait tous les jours, on ne les voit plus que deux fois par semaine. Ils font du stock », rapporte-t-il.

 

Le dimanche, journée à part

 

Cette crise a forcé le boulanger à se réadapter : gestes barrière – « même si l’on a un très grand labo » –, plexiglas devant le comptoir… et mesures de chômage partiel. « En temps normal, il y a six salariés. En ce moment, il n’y a plus que deux vendeuses, un boulanger et un pâtissier », déplore-t-il.

Le seul jour où l’activité a un goût d’avant-confinement, c’est le dimanche, tandis que se tient le marché, à quelques mètres de là. « Les gens font l’effort d’acheter local. On sent bien la solidarité des Gouesnousiens et de la mairie, qui nous a donné un coup de main pour le gel hydroalcoolique et les masques », salue le patron.

L’espoir de Mikaël Cloarec, comme pour beaucoup de commerçants de la place gouesnousienne, se situe au-delà du 11 mai, une date qui doit marquer le début du déconfinement. « On va voir si l’activité sandwich redémarre avec le retour au travail de nombreuses personnes. C’est une grosse part de notre chiffre : on en fait 100 habituellement, et depuis le début du confinement c’était, le plus souvent, entre 15 et 20… »

 

Pratique :

Le Fournil de Gouesnou, au 5, place des Fusillés. Ouvert du mardi au samedi, de 7 h à 16 h, et le dimanche, de 7 h à 13 h. Contact : tél. 02 98 07 84 60.

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