Alors que le second confinement vient à nouveau affecter les trésoreries, la Ville de Gouesnou se mobilise une nouvelle fois pour valoriser les commerces locaux en activité pendant le confinement. Aujourd'hui, zoom sur le restaurant ouvrier de Maryse Caduc et de sa belle-fille, Éloïse Caduc

Économie

Publié le jeudi 12 novembre 2020

 

Maryse Caduc et de sa belle-fille, Éloïse Caduc, gérantes du restaurant ouvrier La Finette (photo prise à la sortie du premier confinement).

« C’est un nouveau coup que l’on se prend en pleine figure », lance Maryse, quelque peu dépitée par la situation. « On a du mal à comprendre pourquoi on est mis sur la touche de cette manière. On a pris soin d’appliquer toutes les directives : la mise à disposition de gel hydroalcoolique, l’espacement des tables, la mise en place d’un sens de circulation, bref, tout était fait pour limiter les contacts, mais cela n’a pas suffi. »

Cette fois-ci, Éloïse sera au chômage partiel. Pas très réjouissant. Contrairement aux attentes, le nombre de clients n’est pas plus important que lors du premier confinement. Pourtant, les chantiers ne se sont pas arrêtés et les ouvriers ont besoin de manger chaud. Pour le confort, ce sera pour plus tard, car avec la fermeture des restaurants, les ouvriers mangent dans leur camion, une cabane de chantier ou un bungalow. Ce n’est pas l’idéal quand on travaille à l’extérieur avec une météo capricieuse.
« Alors on fait de notre mieux pour leur apporter un peu de réconfort. Tous les midis, nous proposons un nouveau plateau repas avec systématiquement un plat chaud pour qu’ils puissent se revigorer.
Nous livrons aussi sur Gouesnou, que ce soit sur les chantiers ou dans les entreprises pour les déjeuners d’affaires ou entre collègues », conclu la gérante.

En pratique :

  • Commandes de 9h à 10h30 ;
  • Retrait des commandes de 11h30 à 13h ;
  • Tarif : entrée + plat + dessert + boisson : 10 €
  • Livraison sur Gouesnou : 1€
  • Un numéro : 02 98 07 86 68
  • Une adresse : 44 rue du Bois

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