Alors que le contexte économique leur est défavorable, la Ville de Gouesnou est soucieuse de valoriser les produits, services et prestations des commerces locaux en activité pendant le confinement.

Économie

Publié le samedi 25 avril 2020

 

Gaëlle Desbordes, patronne du commerce d’optique gouesnousien.

Gaëlle Desbordes, patronne du commerce d’optique gouesnousien.

Aujourd’hui, zoom sur Iroise Optique, dirigé par Gaëlle Desbordes.

Vingt ans de fidélité à Gouesnou, ça se fête ! Oui, mais… « Je voulais faire quelque chose pour l’anniversaire d’Iroise Optique, en juin, mais c’est compromis, vu la situation », déplore Gaëlle Desbordes, 50 ans, patronne du commerce d’optique gouesnousien.

Depuis l’annonce du confinement, Gaëlle Desbordes n’a pas vendu une monture. Son commerce n’est pas « essentiel » ; le magasin est donc fermé. « En ce moment, je ne fais que de la réparation de branches, de verres et des renouvellements de lentilles ».

Évidemment, son chiffre d’affaires, essentiellement basé sur les ventes, en pâtit. Heureusement, il reste l’espoir de l’« après ». « La clientèle est fidèle et très sympathique ; on peut espérer qu’elle sera là après le confinement. » Même avec les incertitudes liées aux modalités de déconfinement et de réouverture des commerces. « Il est temps que le bourg retrouve un peu de vie. C’est important de soutenir les petits commerces. »

 

« C’est normal de rendre service »

La frustration de la gérante face à cette activité plus que réduite pourrait paraître légitime. Pourtant, elle s’efface derrière l’intérêt des Gouesnousiens. « Les réparations font partie du service après-vente », commente-t-elle sobrement. Avant de développer : « C’est normal de rendre service. Attendre la fin du confinement, avec ses lunettes cassées, ça peut être long ».

Les clients ont été compréhensifs, en tout cas, lorsqu’il s’est agi de fermer boutique. « Certains avaient prévu de changer leurs lunettes, mais ils comprennent bien qu’il faut attendre. » De plus, les délais s’allongent dans les usines de verres. « Elles fonctionnent au ralenti. Si c’est autre chose que du verre de stock, ça peut prendre jusqu’à quinze jours », relate Gaëlle Desbordes.

 

Pratique :

Iroise Optique, au 2 bis, place des Fusillés. Une permanence d’urgence lunettes cassées est mise en place le mercredi de 9 h 30 à 12 h, sur rendez-vous uniquement. Contact : tél. 06 76 66 95 19 ; courriel : gaelle.desbordes@wanadoo.fr

 

 

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