Alors que le contexte économique leur est défavorable, la Ville de Gouesnou est soucieuse de valoriser les produits, services et prestations des commerces locaux qui reprennent leur activité après deux mois de confinement. À l’image de l’institut de beauté Fleur de coton.

Économie

Publié le mardi 19 mai 2020

 

De droite à gauche : Aurélie Tortora, patronne de Fleur de coton, et sa salariée, Laura Jézégou.

« On a rouvert au bon moment », savoure Aurélie Tortora, patronne de Fleur de coton. Après deux mois de confinement sans voir la moindre cliente, l’institut de beauté de la place des Fusillés affichait, au moment de sa reprise d’activité, un carnet de rendez-vous complet pour 15 jours. « C’est quand il commence à faire beau qu’on a notre grosse période, et ça dure jusqu’à septembre. »

« Les clientes attendaient ce moment »

Quand Aurélie Tortora a racheté Fleur de coton, en novembre 2018, l’institut existait déjà depuis neuf ans. Épilations, soins du visage, du corps ou des ongles, maquillage et conseils bien-être : voilà les prestations proposées par la patronne et sa salariée, Laura Jézégou. « On n’a pas augmenté les tarifs malgré le coût des mesures de protection. Le but, c’est de retrouver les clientes », explique Aurélie.

Ces dernières sont nombreuses à être restées fidèles à l’institut, que ce soit pour profiter des prestations comme pour acheter de produits de soins ou des bons-cadeaux. « Les clientes ne nous ont pas oubliées. Elles attendaient ce moment », affirme l’esthéticienne. L’argument du vert – « on travaille avec des produits bio et zéro déchet » – aurait-il pesé ? Une chose est sûre : les deux professionnelles étaient impatientes. « C’est un métier de passion. J’avais hâte de revenir travailler après deux mois », souligne Aurélie.

« Les habitudes semblent avoir changé, et c’est bien »

En matière d’hygiène, peu de craintes ; dans l’esthétique, les mesures sont déjà très appliquées en temps normal. Masques, visières, lunettes : les esthéticiennes ont leur collection printemps-été. Les clientes devront, elles, porter un masque, qui pourra être fourni en cas de besoin. « Et mon mari m’a fabriqué un comptoir avec du plexiglas », rajoute la patronne.

Pour que ces mesures matérielles soient aussi efficaces que possible, Aurélie a suivi une formation aux mesures d’hygiène avec la Chambre de métiers et de l’artisanat. Voilà qui devrait dissiper les dernières inquiétudes sur une baisse de fréquentation à la réouverture. « Il faut soutenir le commerce local, milite la gérante. Les habitudes et les discours des gens semblent avoir changé, et c’est bien. »

 

Pratique :

Fleur de coton, au 30, place des Fusillés. Ouvert du lundi au samedi : le lundi de 14 h à 18 h 30, du mardi au vendredi de 9 h 15 à 18 h 30 et le samedi de 9 h 15 à 15 h 30. Contact : tél. 02 98 07 28 97 ; courriel : biotyfull@outlook.com ; www.institut-fleurdecoton.com

 

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