La Ville de Gouesnou a attribué, pour trois ans, le nouveau marché de restauration scolaire à la Société Bretonne de Restauration et de Services. Au-delà de fournir un repas aux enfants, ce marché se veut innovant tant dans sa conception, que dans ses exigences qualitatives.

Enfance et Jeunesse

Publié le jeudi 24 décembre 2020

 

Un groupement de commande

Le marché de restauration scolaire concerne l’école du Moulin, l’école du Château-d’Eau, mais aussi l’OGEC de l’école Saint-Joseph ainsi que l’accueil de loisirs. Chaque année, 82 500 repas seront servis.
« Avec ce marché, insiste le maire, Stéphane Roudaut, nous avons exigé que le développement durable soit le premier critère de sélection. À titre d’exemple, nous avons tout mis en œuvre pour lutter contre l’usage du plastique. Les plats seront désormais livrés la veille dans des bacs en inox, en lieu et place des barquettes jetables précédemment utilisées. »

Un marché au-delà des exigences légales

La loi EGalim, publiée en 2018, vise notamment à favoriser une alimentation saine, sûre, locale et durable et à lutter contre le gaspillage alimentaire. Elle prévoit, pour 2022, d’intégrer aux menus 20 % de produits biologiques. Les repas qui seront servis aux enfants en contiendront 45 %, soit plus du double de l’obligation légale. Mais l’exigence va bien au-delà de la loi. Au minimum, un aliment bio sera servi chaque jour et les achats seront locaux. Avec le respect des saisonnalités et l’achat de produits de saison exclusivement, 60 % des légumes et 80 % des fruits seront frais.

La lutte contre le gaspillage alimentaire

La Ville de Gouesnou franchit une nouvelle étape en s’inscrivant dans la démarche de développement durable à travers le dispositif « Territoire Zéro Déchets ». « C’est un véritable engagement politique de la collectivité, souligne Jean-François Leroy, adjoint à l’éducation, à l’enfance et à la jeunesse. Les prestations apportées par le nouveau prestataire en termes d’alimentation ne dérogent pas à la règle et passent, comme tous les projets de la collectivité, par le prisme du développement durable. »
Afin de prendre les dispositions pour lutter contre le gaspillage alimentaire, plusieurs opérations de pesées des aliments non consommés en fin de repas seront organisées tout au long de l’année. Les résultats s’inscriront dans une démarche de diagnostic continue et feront l’objet d’une analyse détaillée et d’une personnalisation du grammage.
« Je tiens à souligner, précise Maxime Herlédan, adjoint aux finances et au personnel, que le marché prévoit également une démarche volontaire en matière de ressources humaines, puisque l’entreprise s’engage à employer des salariés porteurs de handicap et des personnes en réinsertion sociale. »

Comment est choisi le prestataire ?

L’attribution d’un marché se fait en fonction du nombre de points attribués aux différents critères. Le candidat qui reçoit la note la plus élevée, signifiant qu’il a le mieux répondu aux critères, emporte le marché.

 

Les critères
• Respect de la saisonnalité
• Suppression du plastique
• 45% de produits bio

 

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