L’attractivité du quartier se poursuit avec une commercialisation très rapide puisqu’en moins d’un an il ne reste plus que 20 lots sur les 59 terrains à bâtir initialement disponibles.
« Les habitants ont besoin de retrouver la nature, le calme, un environnement paysager, tout ce que propose Penhoat, souligne Carole Quiniou, responsable du projet à BMa, l’aménageur du quartier. Tous les jours depuis le mois de mai, nous avons des demandes de particuliers et de constructeurs pour disposer de la mise à jour du plan des lots disponibles. Un succès qui s’explique peut-être par une offre plus variée que sur la phase 1, avec des terrains qui vont de 300 m² à 700 m². Une satisfaction : on constate que les habitants se sont vraiment emparés de leur jardin et des espaces communs. »
La typologie d’habitats de cette seconde phase propose une offre diversifiée, accessible à tous les budgets, que ce soit pour l’habitat individuel, le logement intermédiaire ou collectif. Le coeur du projet est de s’inscrire dans le paysage existant. « On pratique souvent un travail « en creux », par une lecture du paysage, de ses qualités et de ses figures, précise Jean-Christoph Rousseau, de l’agence Forma6, architecte urbaniste du quartier. À Penhoat, nous avons travaillé avec un système de haies bocagères, liées à l’ancienne activité agricole. Ce sont ces qualités et la topographie du site qui ont dessiné ce quartier, en favorisant systématiquement la biodiversité et le bien-être des habitants. Ce programme a été établi dans l’objectif d’insérer un quartier dans un cadre paysager préexistant et valorisé », poursuit l’architecte.
« Ce quartier a été imaginé sous la forme de hameaux », précise Claudine Bruban, adjointe à l’urbanisme. « Ils permettent de favoriser la vie de village et la vie sociale, les rencontres et les pratiques communes. La circulation à l’intérieur du quartier a d’ailleurs été pensée à cet effet. Les voies partagées sont privilégiées afin de simplifier et sécuriser les mobilités. » « Nous avons misé sur l’usage des espaces publics et l’aire de jeux du parc pour développer cet esprit village », conclut Carole Quiniou.
Phase 1 : 93 familles
Phase 2 : 83 familles