Si la crise sanitaire a retardé l’installation du Conseil, elle n’a cependant pas empêché les élus d’être sur le pont dès les premières heures après leur élection. Rencontre avec les adjoints du Pôle culture, sports et vie locale : Sylvie Coppin et André Salaün.

Culture et Loisirs

Publié le lundi 19 avril 2021

Sylvie Coppin, adjointe à la culture

 

A 51 ans, Sylvie Coppin affiche un caractère d’aventurière. Après avoir travaillé durant quatre ans comme assistante de direction à Ifremer, elle décide, avec son mari, de mettre leurs carrières respectives entre parenthèses et de se lancer tous les deux dans la restauration.
C’est ainsi qu’est née la crêperie La Route du Phare à Plouguerneau. Durant 16 ans, le couple a travaillé d’arrache-pied pour dénicher des recettes, des producteurs locaux, tout en ayant une exigence tant dans la qualité de leurs produits que dans leur propre investissement personnel dans cette affaire.
Sylvie et Manu souhaitaient depuis longtemps créer leur boutique chez eux, à Gouesnou. En 2017, ils décident de franchir le cap et ouvrent L’Effet Délice, rue de la Gare, en rassemblant cette fois-ci la crêperie et la boutique en un seul et même lieu. « Nous n’avions aucune formation en restauration, sourit la nouvelle élue à la culture. Mais nous sommes comme ça, quand on se lance dans un challenge, on y va à fond, et c’est exactement la même chose pour tous les domaines. J’aime que les choses soient carrées et abouties. »
Cette activité professionnelle très prenante l’a, au fil du temps, éloignée de ses passions artistiques. « J’aime particulièrement la danse et le chant, le théâtre, mais aussi la lecture. Je suis très sensible à la culture. J’ai pratiqué la danse durant 17 ans et mon rêve était de devenir artiste, sourit l’élue. Être adjointe à la culture me permet de revenir à des thèmes qui me tiennent à coeur. »
Sylvie ne cache pas son enthousiasme lorsqu’elle aborde les nombreux projets à venir. « La période est très difficile pour le monde artistique et nous devons soutenir les compagnies, notamment en leur offrant les conditions qui leur permettent de créer. Notre rôle est de faciliter la création, de provoquer les rencontres et d’être innovants dans notre approche. »

 

André Salaün, adjoint aux sports

Marié, père de trois enfants et heureux grand-père de deux petits-enfants, André Salaün est ce que l’on appelle un Gouesnousien pure souche. « J’ai du sang gouesnousien dans les veines et je suis vacciné Saint-Gouesnou » s’amuse celui qui a grandi dans le bourg, dans une famille de bouchers-charcutiers.
« Mon terrain de jeu, c’était la place du bourg, les prairies, l’ancienne voie de chemin de fer, mais aussi le stade Saint-Simon et la Jeanne-d’Arc, seule équipe de foot de Gouesnou », se souvient l’adjoint.
C’est en 1983 qu’il intègre la mairie de Gouesnou qui recherchait un agent de maintenance. Il y travaille 30 ans, dont 25 ans comme directeur des services techniques. « Durant cette période, j’ai participé à la construction des deux tiers du patrimoine municipal gouesnousien » souligne celui qui est désormais adjoint aux sports.
À l’heure de la retraite, Stéphane Roudaut le sollicite pour faire partie de son équipe. « J’ai accepté pour poursuivre, d’une autre façon, mon implication au sein de la commune », sourit l’adjoint.
« Durant le premier mandat, j’ai eu la chance de travailler sur de beaux projets sportifs et j’ai travaillé avec plaisir avec les associations et tous les acteurs pour monter les programmes », s’enthousiasme l’élu. L’animation de la commission s’est déroulée en toute sérénité et sans luttes partisanes. Cet état d’esprit constructif était le même pour tous, y compris avec la minorité, et il a permis de réaliser de beaux projets et de trouver un bon consensus pour l’intérêt public et général.
Pour les six prochaines années, l’adjoint aux sports s’investira tout autant avec la nouvelle équipe, renouvelée aux deux tiers, qui apportera une nouvelle vision et une nouvelle dynamique.

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