Une zone située au sud du futur Parc, identifiée comme zone humide, doit servir de zone de transition avec le quartier et les habitations existantes. Une première étude de boisement et d’aménagement végétal a été réalisée par Hugo Campion, paysagiste, et membre de l’équipe qui accompagne la Ville de Gouesnou pour mener cette réflexion.
Une première plantation d’environ 150 arbres avec la participation des 3 écoles de la commune (Ecole du Château-d’Eau, école du Moulin, école Saint-Joseph) a été programmée sur une parcelle, facile d’accès, avec des essences adaptées aux milieux humides. Des groupes de 2 à 3 enfants ont été accompagnés par des bénévoles de Gouesnou Volontariat, les services de la Ville et l’équipe pluridisciplinaire d’assistance à maîtrise d’ouvrage[1], après une préparation du sol réalisée par les services municipaux.
[1] Cabinet Exact, Totem Architecture & Hugo Campion Extérieurs
Les arbres plantés sous forme de baliveaux forestiers, arbres solitaires ou arbustes ont suscité beaucoup de questions des enfants notamment sur les noms des différentes espèces : chênes, charmes, hêtres, frênes, cyprès, aulnes, saules, érables, amélanchiers, cornouillers, etc. Chaque classe a également planté de manière symbolique un liquidambar appelé copalme d’Amérique au feuillage très décoratif.
Pour Denis Penarguear, adjoint aux travaux, « il était important d’associer et de faire participer les services – en premier lieu ceux des espaces verts – à cette opération, afin de les sensibiliser au projet. »
Une seconde phase aura lieu dans les semaines à venir avec les bénévoles de Gouesnou Volontariat qui verra la plantation de 250 arbres supplémentaires. Et à très long terme, le maire de Gouesnou Stéphane Roudaut ambitionne ni plus ni moins la plantation de « plusieurs dizaines de milliers d’arbres » dans le secteur : « Ce n’est que le point de départ d’un plus vaste projet, où tous les services sont mobilisés pour la définition avec l’équipe pluridisciplinaire d’un schéma d’orientation qui sera confirmé ou infirmé au fil du temps. Il faut concevoir ce schéma comme plusieurs pièces de puzzle qui s’assembleront en fonction des opportunités, des contraintes, des acquisitions, du calendrier, etc. »
« Chacun a compris toute la place que nous entendons donner à l’environnement et la nature, à une époque où la prise de conscience poursuivie des actes est cruciale. Pour cela, Gouesnou recherche la cohésion avec ses partenaires, les associations, les clubs, les écoles, les riverains, les agriculteurs, afin de tendre vers un projet exemplaire. »
Enfin, s’agissant des riverains du projet, le maire se veut rassurant : « C’est un projet qualitatif, et valorisant pour tous ! Pour ceux qui habitent les maisons à côté, comme pour ceux qui habitent un peu plus loin. Et plus encore, c’est un projet qui mettra en évidence et valorisera l’agriculture. »