Les 29 membres du nouveau conseil municipal de Gouesnou étaient réunis pour élire le maire et ses adjoints, mardi soir, au centre Henri-Queffélec. Sans surprise, Stéphane Roudaut a été réélu premier magistrat de la Ville.

Vie municipale

Publié le mercredi 27 mai 2020

 

 

L’installation d’un nouveau conseil municipal est toujours un moment à part. Mais, ce mardi soir, cette séance d’installation au centre Henri-Queffélec, contrainte par les gestes barrières, est doublement singulière. Il se dégage des 29 membres du conseil, assis autour d’une table surdimensionnée, la joie de se réunir enfin, le soulagement de la prise de fonction et une pointe d’anxiété pour les nouveaux venus.

« C’est stressant. La dernière fois que j’ai été assis aussi loin des autres, c’était lors d’examens universitaires », plaisante Stéphane Roudaut, en préambule d’un début de conseil présidé par Claudine Bruban. « Pour une fois qu’être la doyenne est un avantage », s’amuse-t-elle. À l’inverse, en tant que benjamine, Angélina Torres, 20 ans, a assuré le rôle de secrétaire de séance, assistée de deux assesseurs, Julie Merle (groupe « Gouesnou pour vous ») et Michel Quéré (groupe « Gouesnou autrement ») pour l’élection du maire et des adjoints.

« Le plus dur est devant nous »

Crise oblige, il aura fallu attendre un peu plus de deux mois pour assister à la réélection de Stéphane Roudaut à la fonction de maire. Parmi ses huit adjoints (*), on découvre trois nouveaux visages, tout à la fois sérieux et pleins d’émotion : Claire Engrand-Desse, Sylvie Abiven et Sylvie Coppin. Premier constat : les nouvelles venues ne sont pas les plus à l’aise pour enfiler l’écharpe tricolore, en fin de séance.

Logiquement, cette prise de fonction est le moment le plus calme de ce mandat 2020-2026. Le maire le rappelle lors de son discours : « C’est mal me connaître que de penser que nous allons faire une pause. Le plus dur est devant nous. » Surtout dans ce contexte de crise sanitaire, économique et financière. « Cette crise arrive après de longues périodes de mouvements sociaux d’ampleur, un ras-le-bol, une exaspération réelle de bien des Français, après les grèves, le mouvement des gilets jaunes », évalue-t-il.

Trois priorités pour la mandature

Plus que jamais, l’heure est au rassemblement. « N’ayons pas l’arrogance de balayer d’un revers de main ce qui est l’expression même d’une réelle détresse, de difficultés à vivre décemment, à se loger, à éduquer ses enfants. Nous avons ce devoir d’agir. » L’action municipale sera guidée par trois priorités : la solidarité et l’ouverture à tous ; l’identité gouesnousienne et l’esprit village ; l’exemplarité environnementale, qui doit englober le tout.

Pour mettre en œuvre ces jalons, Stéphane Roudaut pourra compter sur le soutien de son groupe majoritaire (26 sièges), mais également sur l’implication des trois élus non issus de la majorité. « Vous avez des choses à dire et à affirmer […]. Un rôle de contrôle, de critique positive, de plus-value ou d’amendement », assure le maire. « J’apprécie les mots prononcés à notre égard », déclare Michel Quéré, chef de file du groupe « Gouesnou autrement », qui entend honorer, six années durant, la confiance des électeurs. Voilà qui permet de débuter le mandat sur des bases sereines.

 

(*) Les huit adjoints : Maxime Herlédan (1er adjoint), Claudine Bruban, Denis Penarguéar, André Salaün, Claire Engrand-Desse, Jean-François Leroy, Sylvie Coppin et Sylvie Abiven.

 

Le maire, Stéphane Roudaut, et les huit adjoints (de gauche à droite) : Sylvie Abiven, Maxime Herlédan (1er adjoint), Claudine Bruban, Denis Penarguéar, Jean-François Leroy, Sylvie Coppin, André Salaün et Claire Engrand-Desse.

 

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