« Le premier changement de taille, qui pour nous n’était pas négociable, insiste le maire, Stéphane Roudaut, était la suppression pure et simple du plastique. Les cuisines ont donc été équipées afin de pouvoir recevoir des bacs en inox contenant les repas. »
Fini donc les parts individuelles qui généraient d’importantes quantités de déchets. Mieux encore, les déchets alimentaires ont également été réduits, grâce à un grammage plus précis des parts selon l’âge des élèves.
Avant tout, un apprentissage
Des opérations de pesée des déchets alimentaires ont régulièrement lieu afin de suivre l’évolution des aliments non consommés. Une analyse précise des aliments jetés permet également de connaître ceux qui remportent moins de succès auprès des élèves. Cela permettra non pas de les supprimer des menus, mais de les proposer sous la forme d’une nouvelle recette.
Chaque semaine propose une journée totalement bio et systématiquement un élément bio par repas. Si lors d’un repas, un fruit bio ne peut être proposé, faute de production locale suffisante, c’est un fruit de saison qui sera proposé à la place et un autre aliment bio sera intégré à un autre menu de la semaine. Les recettes sont élaborées en fonction de la disponibilité des produits de saison.
Bien que les déchets soient en baisse constante, il reste néanmoins quelques résidus qui peuvent être insérés dans le composteur. Car en effet, des composteurs sont installés depuis plusieurs mois à l’école du Château-d’Eau ainsi qu’à l’école du Moulin.
Comme disait Antoine Lavoisier, dans la nature, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
82 000 repas servis par an
Opération de pesée à l’école du Moulin :
56,55 kg de déchets pour une semaine, sur un total livré de 198,10 kg. L’opération inclut ce qui a été servi et non consommé et ce qui n’a pas été servi.
14,13 kg de déchets alimentaires en moyenne par service.