Un nouveau commandant à la tête du centre de secours principal de Brest

Sécurité

Publié le mercredi 22 septembre 2021

 

Le 1er juin dernier, Jérôme Toullec a été nommé chef du centre de secours principal (CSP) de Brest où il encadre une équipe de 164 pompiers professionnels et 60 pompiers volontaires. Entretien avec le Commandant Toullec.

 

Commandant, pouvez-vous nous présenter le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Finistère (SDIS 29) ?

Avec Quimper, Brest fait partie des deux centres de secours principaux (CSP). Cela signifie que nous sommes équipés pour intervenir sur toutes sortes d’évènements. Nous disposons d’ambulances, de véhicules incendie, d’une échelle de 30 mètres. Nous intervenons également sur les secours routiers et les feux industriels. Pour le domaine maritime, nous disposons d’une équipe de plongée et de trois bateaux qui couvrent la rade. Les pompiers sont également formés pour les interventions en milieu périlleux qui demandent une forte technicité, mais aussi pour les risques chimiques et radiologiques, le sauvetage-déblaiement. Le panel des compétences est très large. Le CSP de Brest dispose d’un poste annexe dans le quartier Foch pour pouvoir intervenir rapidement au centre-ville. Le CSP Brest vient en soutien des autres centres de secours du département notamment pour les interventions spécialisées.

 

En cas d’urgence, le 18 s’impose. Mais comment cela se passe-t-il ensuite ?

Tous les appels du 18 et du 112, le numéro d’urgence européen, sont réceptionnés au Centre de Traitement des Appels (CTA-CODIS) à Quimper. Selon la localisation, mais aussi le type de secours à apporter, le CTA-CODIS engage les missions auprès du centre de secours, disposant des moyens techniques et humains adaptés et le plus proche. L’engagement des moyens brestois est suivi par l’Officier de garde depuis le CSP. En moyenne, le CSP Brest réalise 12 000 interventions par an. En cas de panne du CTA-CODIS, le relais peut être pris par le CSP pour réceptionner les demandes de secours, mais cela reste exceptionnel.

 

Pourquoi êtes-vous devenu pompier ?

Lorsque j’étais au collège, je voulais trouver un métier dans lequel je pouvais m’investir pleinement, avec une forte activité physique, au profit des concitoyens. J’ai eu le déclic en regardant un reportage télé sur les sapeurs-pompiers ; on y montrait les valeurs et les différents parcours. J’ai alors axé mes études sur la filière Hygiène et Sécurité, puis j’ai passé le concours de sapeur-pompier. Au fur et à mesure des années, j’ai appris le métier et passé les différents concours, jusqu’à être nommé chef de centre, après avoir passé 4 ans en tant qu’Adjoint au Commandant Mazé.

 

Comment qualifieriez-vous vos équipes ?

C’est une très grande fierté pour tous les sapeurs-pompiers de mener à bien les missions confiées, et je n’ai pas le moindre doute sur leur implication et leurs valeurs professionnelles et humaines. C’est un métier exigeant, qui ne connaît pas la routine. Nous devons être capables de nous adapter et de trouver des solutions quand les autres n’en ont plus. C’est aussi un métier de proximité, au travers duquel nous sommes heureux de participer à des évènements sportifs comme la randonnée cycliste contre la mucoviscidose, ou le bal des pompiers où nous échangeons avec la population autour de nobles causes.

 

Chiffres-clés du CSP Brest :

  • 164 sapeurs-pompiers professionnels
  • 60 sapeurs-pompiers volontaires
  • 12 000 interventions / an
  • 6 véhicules de secours et d’assistance aux victimes
  • 3 véhicules incendie
  • 1 échelle de 30m
  • 2 véhicules de secours routiers
  • 3 bateaux de sauvetage
  • 14 véhicules spécialisés

 

 

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