Influenza aviaire hautement pathogène : point de situation et mesures à observer par les particuliers face au risque élevé de contamination

Sécurité

Publié le mercredi 27 janvier 2021

 

Comme plusieurs pays d’Europe, la France est confrontée à un épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) depuis la mi-novembre. Le virus en cause (H5N8) atteint exclusivement les oiseaux : il n’est pas transmissible à l’homme. L’ensemble du territoire national métropolitain est classé en niveau de risque « élevé » d’introduction du virus par les oiseaux migrateurs depuis le 17 novembre 2020.

 

À ce jour, une soixantaine de foyers ont été recensés dans des élevages professionnels français et chez des détenteurs d’animaux domestiques.

La Bretagne est située dans un couloir de migration d’oiseaux sauvages. Les élevages de notre région comme les oiseaux de basse-cour sont donc particulièrement exposés au risque de contamination. Si aucun élevage professionnel n’est actuellement touché en Bretagne, le virus a été détecté dans le Morbihan sur deux oies sauvages retrouvées mortes sur le littoral. La vigilance reste donc impérative pour protéger les oiseaux domestiques.

 

Mesures préventives à appliquer par les particuliers détenteurs de basse-cour ou d’autres oiseaux captifs.

 

Afin d’éviter tout contact entre des oiseaux sauvages et des volailles de basse-cour, les particuliers détenteurs d’oiseaux doivent confiner les oiseaux ou installer un filet de protection au-dessus de leur enclos. Ces dispositions s’appliquent sans dérogation possible.

Ils doivent également surveiller la santé de leurs oiseaux et signaler toute mortalité anormale à un vétérinaire.
Le non-respect de ces obligations est passible d’une contravention de 4e classe, soit une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros.

 

Recensement des particuliers détenteurs de basse-cour ou d’autres oiseaux captifs

 

Pour faire face à un éventuel cas d’influenza aviaire, il est nécessaire de connaître les détenteurs d’oiseaux, qu’ils soient professionnels ou particuliers. Cela permet, en cas de détection du virus dans un secteur donné, d’organiser le plus rapidement possible une surveillance permettant de savoir si la maladie circule ou non.

 

Les détenteurs non professionnels de volailles de basse-cour ou d’autres oiseaux captifs élevés en extérieur sont tenus de se déclarer auprès de leur mairie via le formulaire de Déclaration de détention d’oiseaux dans le cadre d’un foyer de maladie aviaire.

Un registre des détenteurs d’oiseaux s’étant déclarés sera établi en mairie. Cette liste sera tenue à la disposition des services vétérinaires en cas de besoin.

 

Surveillance de la faune sauvage

 

La découverte de cadavres d’oiseaux sauvages doit être signalée à l’Office français de la biodiversité (OFB) – Service départemental du Finistère au 02 98 82 69 24 ou à sd29@ofb.gouv.fr ou à la fédération de chasse au 02 98 95 85 35.

 

La mise en oeuvre de ces mesures est essentielle pour éviter l’installation de cette maladie sur notre territoire et protéger les élevages contre le risque qu’elle représente.

 

Document à télécharger : Cerfa15472*02

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