L'association, qui fêtera ses 20 ans en 2023, poursuit ses actions pour le développement de la commune de Bossofala. Lumière sur les projets en cours.

Solidarité

Publié le mercredi 29 juin 2022

Créée en 2003, l’association Gouesnou-Mali « Djiguiyasô » (« La case de l’espoir » en bambara) poursuit ses projets et consolide ses liens avec la commune de Bossofala (Mali), qui compte aujourd’hui 29500 habitants, répartis en 17 villages. Dans le cadre d’une politique de coopération décentralisée décidée entre les communes de Gouesnou et  Bossofala, elle a pour partenaire la Coordination de la Société Civile de Bossofala qui regroupe des représentants des différents villages de la commune. «Mairie et association
de chaque commune travaillent au sein d’une commission mixte de coopération décentralisée où elles sont représentées paritairement », précise Maurice Haslé, président de l’association. « La Ville de Gouesnou, qui nous accorde chaque année une somme de 7500€, nous a délégué toute la maîtrise d’œuvre des projets en cours – nombreux, et les résultats obtenus témoignent de cette belle synergie. » Les dialogues se font tout de même en amont, notamment grâce à Yoann Appéré, chef du pôle sports, culture et loisirs : « Je suis le technicien qui suit, outre une proposition culturelle annuelle, tout le volet eau et assainissement (300000 € engagés), qui est un gros projet mené depuis 2018 par  l’association. »

 

Agriculture, élevage et électricité

Cette dernière vient justement de terminer sa seconde phase, avant une période d’étude approfondie. «La phase 2 consistait à multiplier les forages pour que tout le monde ait de l’eau, précise Maurice Haslé. Nous avons également multiplié la construction de latrines, familiales et collectives. La phase 3 visera à trouver un système pour la vidange des latrines et leur compostage pour une exploitation sur les cultures.» D’autres projets sont en cours, comme une agriculture durable à destination des hommes, «qui permettrait, à
terme, une autosuffisance alimentaire».

Gouesnou-Mali œuvre également à développer de petits élevages de chèvres, « à destination des femmes alphabétisées ». « Depuis 2018, 200 femmes ont reçu une chèvre suite à des campagnes de don et à la participation de l’association et de la Ville. Elles sont tenues de rembourser la somme de 40€, soit le prix de leur chèvre, en deux ans, afin  d’alimenter une chaîne de solidarité qui permettra à d’autres femmes de pouvoir acheter à leur tour leur animal. » Cent nouvelles chèvres ont d’ailleurs trouvé leur propriétaire depuis deux ans. En parallèle, d’autres projets sont en développement : «On continue nos aides aux écoles, mais aussi l’électrification de certains points de la commune (avec Électriciens sans frontières) comme le centre de santé, les petites maternités villageoises, et le collège, afin de créer une salle informatique. »

 

À noter enfin qu’une nouvelle  campagne de dons vient d’être lancée par l’association. Vous pouvez retrouver le formulaire sur sa page Facebook

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