Durant près de deux heures, Stéphane Roudaut a répondu sans filtre aux questions du Gouesnou le Mag et des journalistes.

Vie municipale

Publié le lundi 28 février 2022

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette année 2022 ?

Plus qu’un mot d’ordre, je dirai que nous sommes déterminés et sereins. Nous sortons – du moins je l’espère – d’une crise inédite où la solidarité des Gouesnousiens s’est pleinement exprimée et pendant laquelle le service public local s’est montré à la hauteur. Je le dois à mon équipe d’adjoints mais également à l’ensemble des élus du Conseil municipal – y compris le groupe minoritaire – qui se sont mobilisés spontanément, animés par cet esprit de corps si caractéristique à Gouesnou.

Nous dresserons bientôt le bilan des actions menées mais je crois que nous avons su nous adapter au contexte, nous remettre en question, dans une logique de mieux, de plus-value sur le service rendu. Chacun en mairie s’est mobilisé et a su, à ma demande, réorienter et adapter ses missions. J’ai vu des agents spontanément se proposer pour faire du « phoning » auprès des personnes vulnérables, d’autres s’emparer de la logistique sur la confection et la distribution de masques.

 

Le service public local, qui est tant décrié parfois, cloué au pilori, il a tenu la marée, il est réhabilité, et il le doit à ses fonctionnaires.

 

Mais au-delà, plus globalement, je crois que le service public local, qui est tant décrié parfois, cloué au pilori, il a tenu la marée, il est réhabilité, et il le doit à ses fonctionnaires qui, à l’instar des professions prioritaires, était parfois positionné en première ligne. Maintenant, il est plus que temps de nous projeter vers l’après-crise, de tirer les enseignements de cette période et de nous engager dans une transition vers des politiques publiques différentes, avec le souci d’efficacité et de durabilité.

 

De nouveaux visages ont fait leur apparition en mairie ces derniers mois…

Oui, en effet, l’année 2021 fut particulièrement animée sur le marché des transferts à Gouesnou ! (rires)

En premier lieu, des cadres historiques de la collectivité ont pris leur droit aux « grandes vacances », comme j’aime à le dire (NDR : départ en retraite). En second lieu, et c’est un peu la rançon du succès, nous avons des agents qui montent en compétence et qui, fort de leur expérience à Gouesnou, attirent des collectivités de plus grande ampleur.

Il y a eu d’abord le départ en septembre 2020 d’Hervé Rolin, directeur des services techniques et de l’urbanisme, remplacé par Nolwen Delerue. Puis ce fut le tour de notre DGS, Miloud Belmekki, remplacé d’abord en intérim, puis de façon pérenne par Chloé Guéguen.

Anaëlle Le Piolet est arrivée dans la foulée en tant que collaboratrice directe, en remplacement d’Annie Ségalen, qui a fait valoir ses droits à la retraite après plus de 40 années de bons services au public. Sans oublier Vera Koudelkova qui a pris les rênes des finances à la suite du départ – là aussi en retraite – de Jacqueline Bodénès ; Frédéric Broseta, qui dirige les services techniques, Audrey Toutous, sur des fonctions extrêmement polyvalentes et évidemment Maryline Abasq, venue renforcer la direction générale dans un positionnement inédit jusque-là.

Aujourd’hui, je m’appuie sur un comité de direction bien établi et professionnalisé : avec Yoann Appéré à la culture et aux sports ; Nolwen Delerue à l’urbanisme, aux travaux et l’environnement ; Marc Quéré à l’éducation et la vie sociale ; et donc, Maryline Abasq aux moyens généraux.

Parallèlement, je peux compter sur un triumvirat composé d’Anaëlle Le Piolet, Emmanuel Boglione et Chloé Guéguen.

Anaëlle a su rapidement monter en compétence et apporter à la mairie son expérience au Conseil départemental. Outre ses fonctions au secrétariat général, elle travaille sur le patrimoine et la promotion de la langue bretonne.

Emmanuel, fort de ses 4 années passées, a justifié sa progression dans l’organigramme par sa force de travail et son sens politique et j’accepte volontiers sa critique pour sa pertinence.

Avec Chloé, nous avons des approches parfois différentes mais nous regardons toujours dans la même direction avec une recherche constante de plus-value. Et, par-dessus tout, nous sommes intellectuellement en phase et tout se tourne vers cet objectif. J’ai été véritablement surpris par sa capacité et sa force de travail, sa compréhension fine des sujets et son aptitude à se saisir et s’adapter aux enjeux. Par ailleurs, sur le plan managérial, son agilité relationnelle et situationnelle est un atout précieux. Je crois pouvoir dire que le binôme « maire – DGS » est parfaitement opérationnel. Ultra-opérationnel même !

 

J’ai auprès de moi une équipe volontaire, opérationnelle. J’ai moi-même dû m’adapter, accepter aussi d’évoluer dans mon approche managériale, sur le fond et sur la forme.

 

Je veux ici vous dire tout le bien que je pense de ces nouvelles collaborations. J’ai auprès de moi une équipe volontaire, opérationnelle. J’ai moi-même dû m’adapter, accepter aussi d’évoluer dans mon approche managériale, sur le fond et sur la forme.

Tous ces nouveaux agents ont pris progressivement leurs marques, avec des profils parfois différents, des expériences dans d’autres administrations ou dans le privé. Je dois dire que c’est une richesse, car ils sauront apporter une plus-value et une approche différente du service public.

 

Qu’entendez-vous par « une approche différente » ?

À Gouesnou, l’adaptation des services publics est une priorité constante, rendue nécessaire par trois évolutions majeures : la démographie et la composition sociologique de la commune ; l’intérêt général et donc les nouveaux besoins des habitants ; enfin, les nouvelles technologies qui appellent à la numérisation, la digitalisation et la dématérialisation.

Cela nous amène à repenser le service public que nous voulons dès aujourd’hui, et, sans attendre, développer une vision de ce service, avec deux lignes de force : l’innovation publique et l’évaluation permanente. Cela peut paraître un peu prétentieux ou « techno » mais je l’assume totalement.

 

Je voudrais sincèrement que chacun, que chaque Gouesnousien puisse à un moment, le temps d’une journée, observer ce qui se passe dans cette mairie.

 

Je l’ai déjà dit récemment, mais je voudrais sincèrement que chacun, que chaque Gouesnousien puisse à un moment, le temps d’une journée, observer ce qui se passe dans cette mairie, la façon dont les collaborateurs travaillent à leurs projets, comment ils abordent méthodologiquement chaque question. Je voudrais que vous appréciiez la richesse de cette gouvernance.

Je voudrais tellement que vous tous mesuriez combien la Ville, la mairie de Gouesnou, est devenue un laboratoire d’idées, un terrain pour l’innovation publique où tout par définition est en perpétuelle amélioration. Rien n’est rangé au placard, rien n’est tabou. La politique municipale ne souffre d’aucun angle mort.

 

Cette année 2022 sera à nouveau rythmée par le chantier du nouveau groupe scolaire du Château d’Eau.

Effectivement, c’est LE projet du mandat, et j’irais même plus loin en disant que c’est le projet d’une génération, non par son ampleur, mais parce qu’il recouvre un nombre d’enjeux pour la ville de demain.

C’est tout d’abord une anticipation nécessaire de l’évolution démographique. La future école sera dimensionnée pour l’accueil de 450 élèves à long terme. Je l’ai souvent dit, grandir pour grandir n’a aucun sens si en face, on n’a pas les équipements. Et donc demain, nous serons parés pour l’accueil de nouvelles familles.

Le deuxième enjeu, c’est l’exemplarité. Une volonté partagée avec les élus d’atteindre des sommets de performance énergétique et environnementale, et qui a motivé un montage innovant avec le concours de Brest métropole aménagement, qui travaille également avec la Ville de Brest sur la rénovation énergétique de plusieurs groupes scolaires. C’est un ouvrage précurseur, le premier labellisé E4C1 en Bretagne, et je trouve que cela n’est pas assez relevé dans la presse !

Enfin, c’est la première pierre d’une opération plus large de renouvellement urbain, l’îlot mairie, avec la réalisation d’espaces publics ouverts, de cheminement doux et de logements adaptés et à coûts abordables.

J’ai vraiment hâte à septembre 2023, ce sera une date à marquer d’une pierre blanche.

 

La question sociale sera également prépondérante cette année à Gouesnou.

Elle l’était déjà l’année dernière. J’annonçais d’ailleurs avant la crise que ce mandat serait celui du social. Et, sans tomber dans l’alarmisme, nous ne mesurons pas encore les conséquences économiques et sociales de la pandémie. Nous avons su nous adapter dans l’urgence avec à titre d’exemple la distribution de chèques alimentaires aux familles en situation de fragilité. Mais nous devons nous préparer à toute éventualité, même si la crise a eu le mérite de démontrer que les communes, plus que jamais, étaient en première ligne.

Gouesnou bouge, Gouesnou change, et avec, les besoins et attentes des habitants !

 

Par ailleurs, c’est un fait, Gouesnou bouge, Gouesnou change, et avec, les besoins et attentes des habitants ! La société évolue, la taille et la composition des ménages évoluent. Parallèlement, le vieillissement de la population s’accélère. À Gouesnou, la part des plus de 75 ans a augmenté de 50 % en 10 ans seulement ! Enfin, la dynamique de territoire entraîne l’arrivée d’une population nouvelle, composée de jeunes familles, dans de nouveaux lotissements ou à Penhoat.

Tous ces éléments fondent la réécriture en profondeur du projet social de la Ville, appuyé par une analyse des besoins sociaux produite par un cabinet de sociologie urbaine, analyse assortie de préconisations. Je veux que collectivement, avec l’appui des acteurs du monde social, nous puissions améliorer la vie de celles et ceux qui traversent des difficultés. Et pour cela, nous devons investir tous les champs de compétence.

Des collaborations sont à l’œuvre : avec le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) pour les violences intrafamiliales ; avec la Maison bleue de Don Bosco, près de la prison de l’Hermitage, car même à Gouesnou, des familles souffrent de l’incarcération d’un membre ; le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) pour accueillir des travaux d’intérêt général sur la commune, car je crois en la deuxième chance ; et enfin, Coallia, sur la poursuite de l’accueil de familles de réfugiés, malgré les menaces de mort que j’ai reçues.

Comme vous le constatez, les enjeux sont immenses mais j’ai coutume de le dire, notre programme est écrit sur le fronton de la mairie. Liberté, Egalité, Fraternité !

 

Un mot sur le projet de Maison des Solidarités ?

Enfin, nous entrons dans l’opérationnel. Début mars, le maître d’œuvre présentera une première esquisse du projet. Je sais l’attente forte de nos partenaires, notamment ceux du Secours catholique et l’ADMR. Et cela m’engage également. La Maison des solidarités porte un nom, celui de Simone Veil, qui a marqué mon entrée dans la vie publique. La force de son engagement est depuis toujours pour moi un exemple.

Alors cette Maison des solidarités sera celle de tous. Nous allons poursuivre les approches pour en faire, outre l’aspect accompagnement social, un tiers-lieu d’échanges et de rencontres pour les « aidants » et les acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Enfin, c’est une logique de quartier qui prend forme avec la crèche, l’espace Bodeien et ses presque 20 travailleurs sociaux. Il restera à nous interroger sur la rénovation du foyer Jean-Monnet, à proximité immédiate.

Nous serons en mesure de lancer les travaux de réhabilitation du bâtiment à l’été 2022 pour une réception début 2023. Vous voyez l’amplitude, la pensée d’ensemble, sur tous les âges de la vie !

 

Cette rentrée marque l’aboutissement de deux chantiers importants, la restauration de l’église et l’espace Pierrot-Ménez.

C’est une immense satisfaction, permettez-moi d’y répondre point par point.

Concernant l’église, malgré les aléas climatiques qui ont retardé la pose de l’échafaudage, malgré les confinements, nous avons réussi à tenir nos délais. Nous avons redonné une seconde jeunesse à ce joyau et je suis vraiment impressionné par le résultat. Nous travaillons à un grand temps inaugural sur le weekend du 20 au 22 mai avec en point d’orgue – et sans jeu de mots – un concert de Patrick Heilmann, le Songe du Roi.

 

Nous, responsables publics, avons ce devoir – et qu’importe l’étiquette politique – à subvenir, à soutenir la culture.

 

Je me permettrai une légère digression sur le milieu culturel, qui a durablement souffert et qui continue à souffrir de cette crise. Je pense évidemment au spectacle vivant mais tous les pans de la filière sont aujourd’hui fragilisés, et pour certains en danger de mort. Le monde culturel est, dans nos sociétés, une expression de liberté, d’épanouissement, d’invention, parfois d’irrévérence. Le voir ainsi condamné, entraînant avec lui toutes celles et ceux qui créent, jouent et font vivre nos salles de spectacle, nos festivals, nos fêtes communales, nos écoles, est tout simplement pour moi une perspective insupportable. Nous, responsables publics, avons ce devoir – et qu’importe l’étiquette politique – à subvenir, à soutenir la culture. Sans prétention, nous l’avons fait, et nous le poursuivons modestement, à notre échelle, ici à Gouesnou.

 

Et pour l’espace Pierrot-Ménez ?

Nous inaugurons enfin l’équipement le 26 février. Nous avons accusé un certain retard sur la livraison du bâtiment, bien évidemment dû aux confinements. Mais cette inauguration, à laquelle j’ai convié l’ensemble des associations est un symbole. C’est pour moi le premier vrai temps fort de ce mandat, perturbé par cette maudite crise.

C’est pour moi le premier vrai temps fort de ce mandat.

Je voudrais simplement dire une chose. Nous sommes des privilégiés à Gouesnou. Nous sommes riches de cette vie associative qui fait l’âme de notre commune. Je sais que les associations ont souffert de l’arrêt de leurs activités et que certaines éprouvent encore des difficultés financières ou organisationnelles.

Mais je tiens ici à noter l’exemplaire sens des responsabilités dont elles ont su faire preuve durant la crise. Certaines ont même demandé à renoncer à percevoir leur subvention de fonctionnement. Cet argent, nous avons décidé de le flécher en direction des associations dans le besoin, après examen de leur situation.

Je voudrais également adresser un message aux bénévoles, engagés dans les associations gouesnousiennes, ou qui se sont manifestés spontanément en mairie, aux différents moments de la crise : nous serions bien peu de choses sans vous. Je ne sais pas si la crise du bénévolat est une réalité dans notre pays, mais à Gouesnou, ce n’est clairement pas le cas.

 

Quelles sont les autres grandes lignes du programme pour 2022 ?

Je les résumerai très simplement en une seule ambition : nous voulons du beau, du vrai, du concret, du vert, du juste, de l’équitable. Autant de valeurs qui doivent irriguer l’action municipale, autant de valeurs qui doivent être portées par les élus, les fonctionnaires, en somme, toutes celles et ceux qui portent le service public aujourd’hui.

Nous voulons du beau, du vrai, du concret, du vert, du juste, de l’équitable. 

C’est en premier lieu l’exemplarité de notre action au quotidien, sur le plan du développement durable. Je le dis et le répète, nous sommes attendus par les jeunes générations, elles sont exigeantes et elles ont raison ! A notre échelle, je vois deux leviers. Le premier, évidemment, est d’intensifier notre action – car nous ne partons pas d’une page blanche ! – en réinterrogeant nos pratiques internes et en investissant dans la rénovation énergétique. Le second levier, est de fédérer le plus grand nombre autour de la transition écologique. Ce n’est pas une formule creuse à Gouesnou, elle s’est concrètement traduite avec la mise en œuvre de la charte de l’environnement.

En second lieu, c’est l’inclusion, au sens large du terme. Penser une ville ouverte à tous, ne laisser personne sur le bas-côté, dans tous les compartiments de la vie quotidienne. C’est l’aménagement de l’aire de jeux inclusive de Kerloïs, avec des structures conçues pour tous les enfants ; c’est l’aide financière pour les commerces afin qu’ils adaptent leurs accès aux personnes en situation de handicap ; c’est l’incitation des partenaires publics et privés vers des logements adaptés, diversifiés, pour tous les âges, pour tous les budgets.

Enfin, c’est l’esprit village. J’y tiens vraiment. Gouesnou, quoi qu’on en dise, c’est seulement 6 300 habitants, alors que tant nous prêtent 10 000 voire 15 000 habitants. C’est une ville à taille humaine, qui regarde, et la métropole, et la campagne. Et je souhaite que nous préservions cet équilibre, ce compromis entre urbanité et ruralité. En somme, essayer de tirer le meilleur des deux pour grandir à notre rythme. C’est un peu le sens de nos réflexions prospectives à l’œuvre dans le cadre de l’étude grand-angle notamment.

 

Justement, l’étude grand-angle, qu’en est-il aujourd’hui ?

Nous sommes arrivés au terme du premier chapitre de cette étude, à savoir une longue phase de diagnostic qui a duré un an tout de même ! Je rappelle que le montant global de cette étude s’élève à 100 000 €, dont 90 % pris en charge par la Métropole.

Tous les sujets ont été passés au crible fin, bien au-delà des simples questions d’urbanisme. Et cette démarche partenariale a le mérite de dresser un portrait objectif de la commune, avec ses qualités, ses marges d’amélioration. Pour notre collectivité, c’est important de prendre de la hauteur, de faire un arrêt sur image, d’anticiper l’avenir et d’avoir toutes les cartes en main pour décider d’orientations qui nous engageront sur un long terme.

Je vais prendre un exemple concret, celui de la production de logement. Il y a une réalité incontestable aujourd’hui, à Gouesnou comme ailleurs – mais plus qu’ailleurs – c’est la tension immobilière. La production de logements neufs n’est pas à la hauteur de la demande, toujours plus croissante, ce qui mécaniquement fait grimper les prix sur le marché et exclut les jeunes actifs, les budgets modestes de l’accès à la propriété. Et c’est sans parler des contraintes réglementaires qui s’accentueront avec l’application progressive des mesures de lutte contre l’étalement urbain.

Nous avons ainsi ce privilège d’avoir un cœur de ville qui prend forme petit à petit, qui s’embellit.

Autre illustration que je souhaite aborder, c’est la situation de notre centre-bourg. Là où d’autres communes ont lâché sur l’urbanisme commercial en périphérie, Gouesnou a fait le choix fort de préserver le commerce de proximité en centre-bourg. Nous avons ainsi ce privilège d’avoir un cœur de ville qui prend forme petit à petit, qui s’embellit, grâce à la campagne de colorisation, aux drapeaux, à la refonte des vitrines des commerces et leur mise en accessibilité.

Rien n’est laissé ici au hasard, les enjeux sont trop importants. Si nous avons une quarantaine de commerces et autant de professions du secteur médical en centre-bourg, ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit.

L’étude grand-angle donc, elle nous permet de croiser les vues sur des sujets d’importance avec les parties prenantes que sont Brest métropole, BMa, l’ADEUPa, elles-mêmes appuyées de bureaux d’études spécialisés. Une nouvelle phase de l’étude s’ouvre aujourd’hui, celle de l’identification de leviers, de solutions pour l’avenir.

 

Une dernière question toute simple : vous sentez-vous confiant pour l’avenir ?

Oui, je suis résolument confiant même si je me dois de rester vigilant car nous restons dans une période de grande incertitude. Mais au-delà du sentiment personnel, j’ai confiance en nos capacités collectives à affronter les difficultés, et surtout, à mener de front les projets et politiques pour lesquels nous nous sommes engagés, et avons été élus.

Gouesnou, je l’imagine comme une grande chaîne de rouages – les habitants, les entreprises, les associations, la collectivité – qui s’imbriquent les uns aux autres et fonctionnent ensemble, en parfaite symbiose. Regardez le budget communal. Il fait vivre 78 familles d’agents, il implique 150 entreprises à forte dominante locale sur les investissements, et près de 550 clients et fournisseurs. C’est un cercle vertueux, à condition de savoir mettre de l’huile dans les rouages et d’entretenir les pièces.

Sachez pour conclure que nous sommes motivés et déterminés. En mairie, c’est autant bleu de chauffe que matière grise !

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