« Les déchets dans la nature et dans la ville sont l’affaire de tous, assène le maire, Stéphane Roudaut. Malheureusement, comme partout, nous devons faire face au manque de civisme, à la négligence, voire à la désinvolture de certains qui n’ont aucune gêne à jeter un paquet de cigarettes au sol ou de se débarrasser d’un four micro-ondes dans un champ ! »
Pour lutter contre les dépôts sauvages, mais surtout contre les jets de déchets du quotidien, la Ville de Gouesnou, en partenariat avec les Blés d’or, propose aux Gouesnousiens, durant les 3 week-ends du 13 au 29 mai, de collecter les déchets qu’ils trouveront sur leur lieu de promenade et de partager leur « récolte » sur les réseaux sociaux avec le tag @villedegouesnou.
« Les coureurs et les marcheurs des Blés d’or le pratiquent naturellement et systématiquement, souligne Luc Amaury, secrétaire du club. Chacun a désormais l’habitude de se munir de gants et d’un sac au départ de la course. Au retour, soit les personnes trient les déchets chez elles, soit elles le font sur le chemin lorsqu’elles trouvent une poubelle. »
Pour inciter au ramassage des déchets sur les parcours de promenade, deux bacs à campagne ont été installés dans le chemin des Marais pour l’un, et l’autre à l’intersection du chemin de Moulin-Vieux avec le chemin de Traon Bihan-Lambézellec. Toujours dans l’esprit du développement durable et du partage, ces bacs à campagne ont été construits grâce aux palettes remises gracieusement par l’entreprise Le Saint et confectionnés par deux équipes de jeunes, sous la tutelle d’André Salaün, adjoint aux sports et aux loisirs, et Rémi Kerloc’h, conseiller référent à la sécurité civile et correspondant sécurité routière. Une belle manière de joindre l’utile à l’agréable, et avec pédagogie.
« Ce sont bien sûr des actions à mener tout au long de l’année, rappelle Laurent Guillevin, conseiller délégué à l’aménagement et au développement durables., car il y a d’un côté les comportements désinvoltes de quelques personnes, et de l’autre les oublis, comme celles et ceux qui ne ramassent pas leur poubelle les jours de grand vent et dont on retrouve les déchets éparpillés le lendemain sur la route ou sur les talus. C’est une question de responsabilité face à notre cadre de vie. Et pour en conserver la qualité, il appartient aussi à chacun de se prendre en main. »