Tous les ans, le jour de l’Ascension, une procession sort de l’église de Gouesnou, précédée d’un
reliquaire porté sur un brancard ; c’est le départ de la fameuse troménie.

Divers

Publié le lundi 22 juillet 2019

 

Depuis des temps immémoriaux, depuis que Gouesnou, ou plutôt Gwynno, saint éponyme ou chef de clan venu du Pays de Galles au VIIe siècle, a délimité son territoire, ce rite, qui n’a été interrompu que par la Révolution et la Seconde Guerre Mondiale, se répète avec une grande fidélité. Après une messe célébrée à 5 heures, les pèlerins parcourent 18 km en suivant un itinéraire immuable ou presque, derrière la croix et les reliques.
Il s’agit de « la relique », la phalange de Saint Gouesnou, enfermée dans un étui en argent qui a échappé à la cupidité des révolutionnaires.
Les pèlerins s’arrêtent à différentes stations, dix en tout, matérialisées par des croix ou monuments. Certaines sont très anciennes, remontant au début de l’histoire du christianisme dans notre région. D’autres stations ont été abandonnées et certaines encore sont de création récente comme celles de Keraudren ou de Penguérec, écho sinistre dans la mémoire des Gouesnousiens. Pour nos voisins de Guipavas il est une station, la cinquième, enclavée au lieu-dit St Thudon – sans doute, selon Bernard Tanguy, un rappel de Tudona, la soeur de Gouesnou – qui donnait lieu autrefois à une coutume curieuse. Les processions de Gouesnou et de Guipavas s’y rencontraient, les pèlerins y entraient pieds nus et on y exposait les reliques des deux paroisses pour que les pèlerins les honorent et les embrassent. Ceci fait, les deux processions marchaient ensemble jusqu’à l’extrémité du village et se séparaient à l’endroit où se trouve une croix de pierre.

 

Retrouvez l’article complet rédigé
par les Amis du patrimoine sur www.patrimoinedegouesnou.wordpress.com
Contact : Les amis du Patrimoine /
museepatrimoine.gouesnou@orange.fr

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