Jusqu’au début du XXe siècle, les paroisses avaient une église, un presbytère avec ses dépendances et son jardin, et une ou plu-sieurs chapelles. Les communes en sont devenues propriétaires avec la loi sur la séparation de l’Église et de l’État de 1905. Après cette date, les paroisses se sont dotées de divers équipements en pleine propriété. À Gouesnou, il s’agissait du musée, de la salle Jeanne-d’Arc, du terrain Saint-Simon, des écoles Saint-Joseph et Sainte-Jeanne-d’Arc.En 1921, le patronage se constitue en Association d’Éducation Populaire, avec ses statuts, déclarée en sous-préfecture sous le nom de patronage Sainte Jeanne-d’Arc.À l’origine, ce bâtiment consistait en une seule grande salle. Elle a été d’abord utilisée comme toute salle de « patro », mais a connu très vite diverses affectations : salle de classe pour les garçons, logement pour des soldats venus de Beauvais en 1914, salle de théâtre et de ciné-ma, logement pour des Jeunesses hitlériennes entre 1940 et 1943, salle de classe après la guerre, salle de sport, local de l’association Les Amis du patrimoine à partir de 1999 loué par la mairie.Ce musée dispose d’une réserve attenante, à l’arrière du bâtiment, dont la construction est postérieure à celle du patronage. Elle a servi successivement au projectionniste à partir de 1952, au frère Le Jeune, directeur de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc de 1969 à 1979 pour se loger, et aux institutrices, comme salle de réunion et de détente.Les murs de ce bâtiment sont tous porteurs d’une période de l’histoire de la commune mêlée à celle de la paroisse. Pour de nombreux Gouesnousiens, ils sont encore animés par le souvenir de tous ceux qui s’y sont succédé depuis plus d’un siècle.
1909 Construction du patronage
1914 Logement pour les soldats
1921 Constitution du patronage Sainte-Jeanne-d’Arc
1940 Logement pour les Jeunesses hitlériennes
1952 Salle de projection
1969 Salles des institutrices